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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 13:29

A bien des égards, la folie est la mère de la sagesse. Comment comprendre notre inéfable paresse sans s'attarder sur l'outil de notre faiblesse.

Etablissons les faits, allongeons les cartes. Si de dire qu'une personne est folle serait avouer d'elle, qu'elle est sage. Ô combien serions-nous à nous repaître de nos ignorances ? Ô combien serions-nous à prétendre à un trône que nous haïrions ?
Nous avons soif de différences, et à travers cette différences, c'est l'unicité vers laquelle nous tendons. Oui, j'aime être différent, je suis fou ! Oui, je suis fou, regardez-moi !
Je ne suis pas comme vous ! Parquez-moi, enfermez-moi ! Mais jamais vous n'aurez ce qu'il fait de moi ce que je suis ! J'ama'is C'et lib'er'T qu'i e's't la miEn'nE ne m(e Sera re7iré !

Oui ! pourquoi writte en Franch ? Vous faites everybody la même chose ! Je suis different ! J'use autre thing. Je suis un original, I sort du common.

Alors où en sommes-nous ?
Pas assez loin ! Triturons-nous encore un peu plus la cervelle. Tentons de nous plonger un peu plus loin dans la folie, l'inconscient, le superflux et l'absurde.
Doucement, laissez-vous allez. Musique sur les oreilles ? Pensées sereines ? Gardez le premier et balayez le deuxième. L'utilité n'est pas de mise là où nous partons.
Maintenant, plongez en vous. Cherchez dans votre âme, dans votre conscience, dans votre corps gris qui s'agite dans votre boite cranienne.

Qu'est-ce qu'il fait que j'ai conscience d'où je suis actuellement ? l'ouïe ? la vue ? la relativité ? Oublions tout cela. Enfonçons nous dans l'inconscient... dans l'arborescence de nos désirs, et de notre profondeur. Pensons à une horloge qui hurle ses secondes. Des horloges qui vous entourent et vous sussurent tranquillement les minutes et le temps qui passe. Maintenant, c'est une vache qui passe devant vous. Elle vous regarde étrangement.
Sûrement qu'elle doit se demander ce qu'elle peut bien faire dans votre cerveau de décérébré. Là, se dirait-elle sûrement, vous êtes bien fou.

Mais enfonçons nous encore et encore.
Maintenant, il fait noir. L'obscurité nous entoure. Le néant presque palpable nous entoure et nous attire tout en nous repoussant. Maintenant, vous êtes tout et rien en même temps. S'oublier à toute chose, et s'enfoncer dans les tréfonds de notre imagination destabilisée. Des plumes tombent doucement. Les "tic tac" entêtant des horloges invisibles continuent à vous harceler. C'est cela qui vous rend fou. Maintenant vous courrez. Il vous faut fuir ces bruits. Ce mécanisme incessant qui vous empêche de tourner en rond dans le néant de votre esprit qui n'existe plus. Mais les bruits se faufillent entre vos doigts. Vous laissent des "tics" d'un côté, puis tournant la tête en même temps, c'est un "tac" qui vous surprend de l'autre côté. Mais quel côté ?
Il fait noir... le néant encore. De quel côté ? Où ?

TAC


Ici, vous l'avez entendu là !


TIC


Non, c'était bien l'autre côté ! Mais où l'autre côté.


TAC


En bas ! vous vous baissez...



TIC


Encore plus bas ! Vous creusez... pour l'atteindre. Pour le briser en mille morceau. Il faut le faire taire ou il vous fera devenir fou.
FOU !



TAC

Mais vous êtes fous... Vous rigolez nerveusement.
Où êtes-vous ?


TIC

Encore le noir. Vous tournez, encore... encore... vous tournez !



TAC


Puis vous tombez. Enfin, vous montez aussi... vous ne savez plus. L'horloge ne se tait pas. Toujours là. Dans votre oreille, dans votre tête.


TIC


Un cauchemar. Vous allez vous réveiller. VOus criez.


TAC


Encore un son. Encore une fois. VOus vous plaquez les mains sur les oreilles. PLus fort. Encore plus fort.


TIC


Vous vous prenez la tête. Noir. Sombre. Tomber.



TAC


Non ! Stop. Se réveiller. VOus gesticulez encore plus. Il faut sortir... Il faut...


TIC


Les cheveux s'arrachent. Vous tombez toujours. A genoux ? Accroupi ? Allonger ? Vous grattez avec vos mains.


TAC


VOs mains.... grattent encore... encore... où ?
Noir. SOmbre. Néant.


TIC


Horloge. Horloge. Horloge. Stop. PLus.


TAC


Non. Réveil. Encore. Noir.


TIC


Réveil. Sonnerie. Horloge. Horloge. Horloge.


TAC


Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir.


TIC


Gratter. Encore. Sombre. Nuit. Néant. Lourd. Tête. Réveil.


TAC


Stop. Stop. Stop. Stop. Stop. Stop. Stop. Stop.



Plus rien. Toujous ce noir. Toujours ce vide. Mais plus rien. Vous ne tombez plus. Mais vous êtes toujours là. Vous n'entendez plus d'horloge. Mais vous êtes toujours là. Où ?
Rêve ? Illusion ? Folie ?

Mais vous n'êtes pas fou. Vous ne pouvez pas l'être.
Alors vous vous réveillez. Sueur.

tictactictactictactictac...

Le réveil valse. Rire nerveux. Pas fou. Pas fou. Pas fou.
Il gît sur le mur d'en face. Un mur blanc. Mur blanc avec une trace noire là où l'horloge à percuter la surface plane. Il vous nargue. Impression qu'il est vivant. Qu'il pense. TicTac ? Tu ne dis plus rien !
Non... il me regarde toujours. Et il vous regarde aussi. Fixe. Immobile. Silence. Coincé...

Envi de sortir... envie de s'enfuir. Envi de crier. Envie de quelque chose qu'on n'arrive pas à saisir.
Pulsion qui remonte dans le ventre... pression. L'horloge n'aurait pas rebougé ? Le mur blanc vous obsède. Toujours rien pour accrocher son regard. On parcourt sans s'arrêter. Sans s'arrêter... sans s'arrêter. Trace noir. Horloge. Non !
Mur blanc. Obsède. Rien accrocher regard. Parcourt Arrêt. Sans... arrêt. Trace. Noir. Horloge. NOn !
Mur blanc. Rien. Regard. Arrêt. Trace. Horloge. Non !
Mur. Rien. Arrêt. Horloge. Non !
Mur. Arrête. Non !
Mur. Non !

Blanc. Toujours plus blanc. Envi de ressombrer. Néant. Noir besoin. Encore et toujours. Envi de repos. Que ça s'arrête. Que tout se taise. Non ! Pas se taise. Besoin de bruit ! Le silence pèse. Envie de sentir qu'on va bien. Que l'on est pas fou. Que l'on va sortir de cette pièce. Sans porte. Sans porte... sans porte !
Sortir !!!

VOus tambourinez sur le mur. Réveillé, vous l'êtes. Emprisonné, aussi.
Mal. Douleur. Vous êtes vivant. Alors, tout ça, c'est vrai...
Fou... vous êtes fou... Seul.... emprisonné...
Fou.

Ecroulé contre la paroi blanche et limpide. En sueur. L'horloge à côté de vous. Du repos. S'endormir.... à jamais. Stop. Que tout finisse... En finir.
Que jamais ça recommence. Se réveiller ? Encore ? Mais se réveiller de son rêve pour vouloir se réveiller encore... rêver qu'on se réveille et se réveiller alors qu'on rêve. Non. Cohérent. Fou.
Il faut sortir. Se réveiller. Mur. Blanc.

Sang. Mains. Mal. Douleur. Vivant. Coincé. Les murs blancs... l'horloge à vos côtés. TictacTictac. Son. Réveille. Eveille. Veille. Ile. E.


STOP.













































































































Doucement, émergeons. Les pensées nous reviennent. Doucement.
Alors que pensons-nous de tout cela ? Sommes-nous fous ? Sommes-nous parti un instant ? Ou tout cela n'était que notre tête ?
La différence est un gouffre. La folie nous réunit. N'est-il pas fou de lire tout cela ? De vivre. De croire. De vivre. De mourir.

Bonjour ! Comment allez-vous ?
Je vous souhaite un bon réveil. N'oubliez pas votre horloge, votre heure n'est pas encore venue...

 

 

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 19:44

L'homme se débattait. Son esprit le torturait. Sous l'emprise de ses émotions, de ses sentiments qui ne faisaient que l'emmener un peu plus loin sur le sentier de la folie et de l'insensibilité. C'est une barrière, une muraille qu'il s'érigerait lui-même afin de s'y enfermer, tout en voyant les beautés et les joies dont il se privait inconsciemment.
Une fois qu'il sera fini ce mur, il pourra enfin se débattre dans sa cage sans rien pouvoir faire d'autre que de se plaindre pour de bon.
Ceux ne sont que les meilleurs souvenirs qu'il a en tête ! Que le plus beau, que le plus heureux. Il s'érige son mur de beauté et de plaisir pour mieux trouver terne ce qui l'entoure et souffrir à moitié de ce dont il se prive.
Qu'est-ce qui lui faudrait de plus dans ces cas là ? Seul dans sa muraille, rien de mieux ?


Ecrire ! Ecrire, encore et toujours. Sur le mur qu'il s'est construit, sur chaque brique, des lettres, des mots ont été assemblés. Il n'oubliera pas comme ça ! Il pourra se souvenir de tout.
Son histoire qu'il écrit, luttant pour graver ses murs, il écrit pour lui. Pour se soulager, pour expulser toutes ses mauvaises pensées qui le font se sentir à l'étroit et triste entre ces murs.
C'est l'espoir qu'il bénit, qu'il maudit ; qu'il honore, qu'il diabolise ; qu'il aime, qu'il déteste.
Sa bulle, son rêve ; il y tient à son mur ! Ce qu'il a construit avec ses mains ; ce qu'il a érigé contre lui-même pour mieux être serein.
La paix intérieure qu'il a écrite sur sa muraille... celle dont il rêvait tant !


Le soleil ne perce que faiblement à travers la muraille. Quelques simples rayons de lumière passent et viennent se cogner contre le corps de l'homme. Une aube éternelle, ou plutôt le crépuscule pour le reste de l'éternité. Une sorte de douceur glacée qui ne fait qu'ensorceler le monde autour de lui sans en réchauffer une seule parcelle. Les murs gelés, le sol glacial ; et lui au milieu, trompé par ce triste rayon qui semble illuminer sa vie, créant espoir, joie, plaisir, bonheur...
Rien de tout cela finalement.
Il reste gelé, dans sa cage qu'il voit magnifique. Dans sa tour de cristal.


Mais il est des jours où l'homme se glace. Triste, morne et froid, son âme se perde et son esprit s'égare. Ses murs ne le contentent plus et il se perd à imaginer « ailleurs ». Un ailleurs inaccessible pour lui. Un ailleurs qui n'est que « l'extérieur ».
Finalement, il se rend compte que son mur n'est peut-être pas aussi beau, peut-être pas aussi solide...
Et il se recroqueville, se cache. Pleur jeune homme, âme perdue aux pensées fendues. Qui te sauvera de toi-même ? Qui pourra briser tes chaînes ? Qui pourra te faire sortir de ta tour ?
Il ne fait pas si bon vivre ici...


Mais la vie reprend son cours. Les pensées recouvrent son esprit dément et le font oublier. Il se repend. Regardes son mur, voit ce qu'il voulait. Il se repend. Il fait tellement bon ici !
C'est tellement beau !
Son mur reflétait de douces radiations qui se répercutaient tout du long de sa construction. Le sol était tiède, agréable. Il y faisait bon vivre. Il était chez lui ! Ici au moins, on le comprenait ; on ne le jugeait pas ! Ses soupirs n'étaient pas perdus et se répercutaient sur les surfaces polies et brillantes, créant une douce et lancinante mélopée. C'était beau, ça le berçait. Il priait pour y rester à jamais.
Taper contre les murs. C'est sa colère qu'il essaye de briser. Un sentiment de rage qui l'envahit et qui le rend aveugle. Il ne sent plus rien. Il tape, il frappe, il hurle ; il se déchaîne. Contre les dieux, contre les cieux, contre lui-même.
Une sensation d'impuissance qui le massacre et le détruit de l'intérieur.
Ravagé ! Il tape, frappe, cogne. Il hurle toujours. Le mur face à lui le nargue. Pas de fissure, pas de marque ; il est inébranlable, imperturbable face à la monstruosité, face à lui.
Rien ne bouge.
La colère le surmonte et le démonte.


Qu'est-ce qu'il voulait fuir ? Qu'avait-il espéré ? Derrière son mur... se croyait-il à l'abri ?
Non. Rien ne le protégeait de l'extérieur. Tout protégeait l'extérieur de lui. Il était en fin de compte enfermé, à la merci de tout et de tous !
Alors que pouvait-il bien faire ?
Se morfondre, se lamenter, pleurer sur son sort, sur ce que lui infligeait le Destin, sur ce que lui faisait subir les autres, sur l'hostilité de ce monde.
Personne ne voulait de lui. Ce n'était pas de sa faute... C'est eux qui l'avaient forcé à s'enfermer ici.


Et si son mur chantait ?
Quelle était cette mélodie qu'il entendait ?
Un doux murmure, un bruit profond et sourd. Pénétrant sa chair glacée, lacérant ses pensées.
Devenait-il fou ? Non ! Il entendait le mur ! Le mur lui parlait, c'était sûr ! Il tendait l'oreille pour écouter, pour tenter de percevoir ce qu'il voulait lui dire. Mais il n'y arrivait pas.
Il entendait quelque chose... mais il ne percevait que le son. Pas de paroles, rien de compréhensible. Que pouvait-il faire ?
Il écoute, ce mur, son mur doit vouloir lui dire quelque chose d'important !


Du vent ! De l'air ! Comme cela lui manque... Ce doux contact, ce mouvement dans ses cheveux. La fraîcheur qui vient l'envahir. Ici, tout est sec. Tout est chaud.
Mais de quoi rêve-t-il ?
Le vent ? L'air ? Qu'est-ce donc ?
Il ne connaît plus. Il ne connaît pas.
Ce sol rêche. Ce contact dur et douloureux !
Comment pouvait-il donc en vouloir ? Pourquoi le désirait-il autant ?
Non !
Il est bien sans vent, le vent n'est pas bon pour lui !
Il est bien à l'abri !

 

Il était assis par terre, au centre de son mur qui l'entourait. Prostré.
Il regardait sa main, la faisait tourner de droite à gauche, de haut en bas.
Il l'étudiait comme si elle ne faisait pas partie de lui, comme s'il la découvrait pour la première fois.
Il se mit à la tâter. Sentir ces sensations lui donnait l'impression de ne pas être endormi, de vivre un peu plus dans ce lieu glacé. Et s'il tirait la peau comme cela ? Souffrance !
Cette chose aussi lui faisait mal. Il la coupe.

Que ressentait-il ? Une douleur prenait la place d'une autre. Il voyait doucement une rivière vermillon couler de son bras amputé. La douleur était intense !
L'impression étrange que quelque chose s'échappait de lui, doucement. Il sentait la brûlure, la douleur se diffusait tout du long de son bras.
Puis, toujours alors qu'il regardait son bras, la douleur se tue. Pourtant, la blessure était toujours là. Il n'avait qu'une impression bizarre de distance.
Se pinçant l'autre main, il avait mal.
Son bras vivait, s'écoulait.


Etendu. Ses murs l'entourent.
Ils sont toujours présents, ils l'ont toujours été. Mais ne parlent-ils pas ? Ne peuvent-ils pas l'aider ?
Etendu, gisant, il souffre. Il souffle car il est seul.
Les murs sont là, sont ses amis, le soutiennent. Mais ils sont toujours froids, glaciaux, et le regardent sans bouger.
Il les hait, plus que tout au monde. Mais ceux sont les seuls présents, les seuls ici, avec lui.


La folie n'est qu'un part de l'homme. Le côté de la bête qui ne peut que l'emmener vers les tréfonds de sa noirceur et de ses pulsions.
Il gisait toujours, dans ses murs, dans sa protection qu'il avait construit avec précaution afin qu'il ne puisse jamais en sortir.
Son bras lui manquait. La douleur était toujours présente et lui rappelait à chaque instant que la folie de guettait.
Le sang se répandait encore et toujours, comme pour prolonger son supplice et sa peine.
Cela ne s'arrêtera jamais !


Couché par terre, l'homme gisait, inconscient. Il dormait. Des spasmes le prenaient par moment, preuves d'un sommeil agité et mauvais. Le long de son corps, toujours cette marre de sang qui grandissait ; un flot continu, pourpre, et qui ne se tarissait jamais. Rêvait-il ?
Des démons le pourchassaient, délaissant la douleur physique de son corps pour attaquer la mœlle de sa conscience. Le harcelant, l'homme ne trouvait plus de repos. Il avait peur de fermer les yeux, mais les ouvrir le hantait aussi.


Aucun plaisir. Aucun désir. Plus rien !
Le vide, le noir, le néant complet. Il était devenu l'ombre de lui-même. Un spectre portant ses habits, sentant son odeur. Un pantin a qui il ne restait plus rien. Pas même son âme !
Il l'avait vendu depuis longtemps pour essayer de se sauver. Il n'avait réussi qu'à se détruire encore plus ; à se vider pour de bon. Vivait-il encore ?
Oui, car il ressentait ! Sa douleur. Son bras. Son sang qui continuait toujours de s'échapper et recouvrir le sol de sa prison.



Un nouveau jour ? Une nouvelle nuit ? Depuis combien de temps était-il enfermé, cloîtré, prostré entre ces murs, dans ses murs ? Il ne savait plus.
Epuisé, il essayait de se traîner d'un bout à l'autre de l'espace qu'il avait. Il ne voulait pas devenir fou ! Il n'était pas fou ! Il devait résister. Encore un jour. Encore une nuit.
Mais qu'espérait-il ? Que cela se finisse un jour ? Qu'il soit libéré ?
Qui aurait pu le délivrer ? Et pourquoi ne l'aurait-il pas fait plus tôt ?


Allongé, les yeux plongés dans le ciel, il ne bougeait pas ; il ne bougeait plus.
De peur...
Peur de relancer les douleurs ; peur de retomber dans ses crises ; peur de perdre l'hallucination qui le maintenait encore un peu vivant entre ses murs.
Il scrutait. Il ne croyait plus à la délivrance. Il espérait. Espoir que quelqu'un entende sa prière, que quelque chose intercède en sa faveur et le délivre de sa folie.
Peut-être que dans le ciel existe quelque chose qui l'entendra et l'aidera...


Chaleur. Tout son corps bouillait. Toujours étendu par terre, il brûlait intérieurement. Des gouttes de sueur perlaient le long de son visage et venaient s'écraser lourdement sur le sol humide et taché de sang. Son bras le brûlait aussi.
Il se tournait dans tous les sens, cherchant avidement un peu de fraîcheur, un peu de vent. Mais rien n'y faisait. Il brûlait toujours.
S'il ne bougeait pas, il aurait moins chaud ; mais il ne pouvait pas s'arrêter.
La chaleur, la douleur.
Rien ne stopperait !


Sa dernière page ? Son dernier rêve ? Sa dernière pensée ? Que seront-ils ?
Au moment où son calvaire finira, qu'en sera-t-il de lui ? Les seuls moments soutenables étaient ses rêves éveillés.
Il rêvait de sa mort. Cauchemardait sur sa vie.
Regrettera-t-il ? Pensera-t-il a ce qu'il a laissé derrière lui ? Se souviendra-t-il de la raison de sa présence entre ses murs ? De quoi a donc été faite sa vie ?

Il se souvient de cauchemars, de sang...

Mais qu'était-il... avant ?








Sato
Fait le 24.05.2007

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 19:47

Il y a bien des centaines de choses que je ne comprendrais jamais. Il y a bien des milliers de choses que je ne connaîtrais jamais.
P
ourtant, je dors. Je dors éveillé assis à ce bureau. Espérant un signe du Ciel, un mouvement du destin. Il est des choses contre lesquelles on ne pourrait lutter.

Que
deviennent nos rêves lorsqu'ils ne nous appartiennent plus ?
Q
ue deviendrait-on si l'on ne rêvait plus ?

Alors
de quoi est fait le monde ? De quoi est fait l'homme ?
Pou
ssière, chair, esprit, âme ? Image de mon prochain comme dessin d'un univers.
L
a terre est certes ronde, mais dans ma caboche, ça tourne pas rond.
La t
erre est certes molle, mais dans ma tête, y'a un truc qui cloche....

Je
rêve ! N'est-ce pas merveilleux ? N'est-ce pas miraculeux ? Et pourtant... il fait beau, les oiseaux chantent, le soleil éclatant... Il y a bien quelque chose de bancal par ici.
Pe
ut-être que j'ai la tête à l'envers... Peut-être que ceux sont les chinois qui sont au dessus de moi dans cette configuration sphérique.
Mais alors, Mon cerveau ne collerait simplement plus qu'à ce qui est, pour moi, le haut de mon cerveau... qui ne serait que le bas de cette terre.

Le bas
... le bas... C'est vite dit ! Parce que je reste petit. 1m75 ! Il y a bien des cerveaux plus bas, non ?
J'en c
oncluerais donc que si le ciel me tombe sur la tête, il ne me touchera jamais si je suis à côté d'un géant. Finalement, on a toujours besoin d'un plus grand que soi !

T
out ça me parait bien compliqué en fin de compte. C'est peut-être bien pour ça qu'on nous a loger cette matière grise dans le ciboulot ! Parce que sinon... à part avoir la grosse tête, je me demande bien à quoi ça peut nous servir.

Qui
? Quo ? Quae ? Quomodo ?

Ce
la ce bouscule, cela s'agite, cela fustige et cela fume... Finalement, la position couchée, ne serait-elle pas plus appropriée ? Tout dépend de quel côté va la lune... et de quel côté du globe nous sommes.
Fina
lement, si j'étais en haut, je resterais droit.
Finaleme
nt, si j'étais à droite, je me coucherais sur le ventre.
F
inalement si j'étais en bas, je ferais le poirier.
Fina
lement si j'étais à gauche, je me coucherais sur le dos.

M
ais le centre alors ? ça existe pas ?



Nucl--aire-doigt.jpg

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 18:42
Squelette.jpg

Et oui, je reprends du service donc !

Si j'ai disparu de quelques endroits de la toile, c'était bien pour relancer ce petit projet que j'avais avec mon très cher 'hébergeur' . 

W.F. m'a gentiment contacter en me proposant de faire ce 'partenariat' d'écriture. Il se trouve que l'on a beaucoup discuté et qu'on s'est découvert pas mal de point commun =)
Donc, j'ai de suite accepté. Entre amateur, on se comprend.

Alors, on va repartir de zéro. Tout du moins, moi  =)
Remettre pas mal de choses que j'avais déjà publié mais en ajouter d'autres par la même occasion !
Et puis, sur certains écrit, W.F. m'a gentiment permis d'y mettre ma patte. Voyez donc ça comme un travail à deux.
4 mains pour un même blog.

Et puis, l'on verra bien où tout ceci nous mènera !
Mais j'ai déjà l'impression que je vais me plaire à parcourir un bout de chemin par ici... et puis, qui sait, le changement, ça a du bon, mais rester à un endroit pendant quelque temps ne peut pas faire de mal.
Du moins, je le crois.

Alors, un grand merci à mon fameux 'hébergeur' !
Et puis, laissons la plume nous guider. Plus sage, plus vrai... que de belles choses pour un petit bout de toile.


Votre serviteur,
Sato
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