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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 16:23
Le fanfaron fait sa besogne,
Alors que dit ta petite trogne ?
Dieu, Satan et autres utopies...
Tu les lances en l'air avec sauvagerie.

De connaissances, je n'ai que moi,
De croyances, je n'ai que toi.
Ouvrons la boite de Pandore
Pour laisser s'échapper nos torts.

Oui, vas-y ! Ecrases moi de ta superbe !
Dieu, Satan et autres utopies.
Je connais le sort que tu leurs réserves,
A tout ces êtres pleins de folie.

Dans les Cieux et jusqu'à Terre,
Les louanges servant ton nom,
Vont secouer ton cœur de pierre,
Détruisant cette chape de plomb.

Parce que le Temps arrive,
Parce que le Temps approche.
Parce qu'il est temps pour nous,
Parce qu'il est le temps des fous.

Viens, donc ! Descend de ton nuage !
Oui, Ô roi des Cieux, maître des sages.
Je te défie, Ô puissance honorable,
Abaisse tes foudres, conte moi tes fables.

Viens donc ! Descend de ton nuage !
Puissance enivrante qui me détruit le cœur.
Je te défie, Ô maître de l'orage,
Montre moi la voie, je suis ton serviteur.

Parce que le Temps arrive !
Parce que le Temps est proche !
Parce qu'il est temps pour nous,
De donner raison aux fous.

Alors, où es-tu, Ô puissance magnanime ?
Donne-moi la vue ! Fais que je puisse voir !
Que l'insolent dont tu entends les hymnes
Puisse contempler l'Espoir.

Alors, où es-tu, Ô puissance magnanime ?
Donne-moi la marche ! Fais que je puisse avancer !
Que l'impotent dont tu entends les hymnes
Puisse marcher sur ton chemin d'Eternité.

Alors, où es-tu, Ô puissance magnanime ?
Donne-moi l'ouïe ! Fais que je puisse entendre !
Que l'impotent dont tu entends les hymnes
Puisse écouter sans se méprendre.




Dieu... Lumière !

Illumine mon monde éphémère !

Etend ta Grâce en mon cœur !

Une vie... l'Eternité...
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 16:22
Dieu, je vous retrouve enfin !
Vous, cet imperturbable gamin.
Vous vous pavanez sans qu'un bruit ne sorte
Des bouches de vos âmes fidèles presque mortes,
Et retravaillez encore et encore
Vos passions, vos désirs et vos trésors.

Oui, je pleurs.
Oui, j'ai peur.
De voir que ce qui sert l'humanité
Devient un pantin désarticulé.
Comment pouvez-vous jouir de cette vie ?
Comment pouvez-vous ressasser cet ennui ?
A jouer aux marionnettes
En me laissant ce casse-tête.

Qu'il est facile pour vous de m'humilier !
Qu'il est facile de vous moquez !
Moi, le fruit que de votre orgueil.
Moi, l'image que de vos écueils.
Telle est ma peine,
Telle est ma veine !
Au service de sa majesté,
Au service de sa volonté.
Alors, je me dresse mais n'ai rien à dire,
Vous remettre à votre place ne peut vous faire frémir ;
Tel ce pantin animé,
Tel cette mort désarticulée
Ne croyant plus en rien
Et prêchant le possible "Bien"
Que je m'efforce de lire
Derrière votre rire.

Le Mort se pavane,
Mais Dieu, ce faux jeton,
Dans les airs, plane
Alors que le monde ne tourne plus rond
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 16:21
Ce pourrait-il que vous m'ayez oublié ?
Ce pourrait-il que vous soyez émerveillé ?
Vos foudres divines vous tournent la tête,
Et votre divin égoïsme vous entête.
Vous ressemblez à ses enfants capricieux
Qui demandent et qui ne pensent qu'à eux,
Qui se prennent pour le roi du monde
Alors qu'ils ne règnent qu'une seconde.

A vous voir ainsi,
Je rigole mais je frémis
De savoir qu'impunément,
Vous lâcherez tous ces tourments
Sur la tête de pauvres âmes
Qui tentent de suivre la trame
De vos caprices, de vos drames,
Ces passions qui vous enflamment,
Alors que derrière, des gens hurlent et meurent
Que j'enterre et que je pleurs.

Le nombre de ces âmes grandissent,
Crient, hurlent et glissent
Dans le flanc des entrailles de la Terre
Pour laquelle vous ne pouvez être la mère.
Etrange illusion que vous apportez,
D'offrir l'enfer plutôt que les aimer.

Alors que pourrais-je faire d'autre que cela ?
Moi, la Mort ! L'homme à la faux !
Pour qu'un jour existe un espoir autre que faux,
Afin qu'ils survivent, et croient encore en Toi !
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 16:20
La Douleur et la Mort
Sont mes seuls mentors.
De vous, je ne garde que l'image
Car ma foi s'égare au creux des âges.

Têtu fanfaron
Je n'en conserverais que le nom,
Pour vous faire plaisir
Et vous laisser dire.

Le compagnon des affligés,
L'amis des oubliés.
Je suis la Mort au masculin
Alors que vous êtes Dieu au féminin.

Comprenez donc que je m'apitoie
Et que je rigole de tout cela.
De maîtresse, vous n'en n'aurez l'usage
Que des propos du jeune sage.

Laissons donc là, ces futilités puériles,
Preuves d'une recherche vile
De compensation et de pouvoir,
Sur ce monde où vous souhaitez vous assoir.

Gagez de ma sympathie
Et de ma foi en la Vie,
Afin de vous faire voir
La réalité que vous ne voulez voir.
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 23:14

L’aube changeante éclair les chemins de travers.

Les vieux se lèvent, rotent et se grattent le derrière,

La barbe pleine des restes de la veille

Donc ils rêvent encore, les yeux plein de sommeil.

 

C’est à cette heure que toute la ville se lève,

Que chiens et chats abandonnent leur vieille trêve,

Que leurs coups et cris entament le silence

Et font entrer l’Humanité dans leur danse.

 

En cet instant, le poète sort de sa torpeur

Enfilant les perles de rosée à son cœur

Pour les écrire en lignes d’or entrelacées

Sur le corps de la Muse l’ayant inspiré.

 

Alors que les démons envahissent la ville

Et que les déments recrachent toute leur bile,

Ce jeune fou se prend à rêver de merveilles

Qu’il cherchera dans le poison et la bouteille.

 

Derrière ces portes closes l’attendent les fées vertes,

Cette étrange perception de douces pertes…

De mémoire qui lui font oublier son monde…

Comme à un poisson qui évolue dans l’onde.

 

Ces îles merveilleuses qu’il ne touche qu’en songe,

Qu’il supplie, qu’il désire, qui l’étreint et le ronge,

L’enferment dans un paradis artificiel

Dans lequel il se pose, s’endort et sommeille.

 

Mais à l’heure du réveil, quand la ville s’endort,

Les vieux démons reviennent à nouveau en renfort,

Du cauchemar qui s’éteint, ils ravivent les flammes

Et lancent leurs filets pour lui voler son âme.

 

L’obscurité gelant le cœur du poète,

La Muse s’échappant des pensées de l’esthète,

L’homme incompris devient prisonnier du silence,

D’une apocalypse pleine de démon qui dansent.

 

Et supportant ce combat de tous les instants,

Cette nocturne bataille contre cet homme-enfant,

Le Loup mangeant la Lune, le Mal vainquant le Bien,

Le Poison et le Poète se lient au matin.

 

Mais comment blâmer ce pauvre homme de lettre ?

Ce fardeau continuel qu’il porte de tout son être,

C’est le désespoir et le malheur du monde

Qu’on lui a donné dès sa naissance immonde.

 

Dans le miroir vert de son précieux liquide,

L’homme rêve qu’il rêve d’une bouteille vide

Et qu’il s’échappe de sa prison dorée

Pour parcourir le monde, sa Muse à ses côtés.

 

Au détour d’un sentier, sur le bord du chemin,

La blanche tête de mort qui se dresse au loin

Sonne le glas et le rappelle à ses chaines :

Le poison est bien là ; la bouteille l’entraine.


Sato

(10.12.08)

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 17:26

Langue de vipère,

Mère de tous les vices !

Vieille femme amère,

Dévoreuse de génisses !


Que crains-tu, Sorcière ?

La lumière et l'eau chaude ?

Les voeux ou les prières ?

Que crains-tu de nos odes ?


Lilith, femme guerrière,

Dévore coeurs et âmes

De ces hommes en prière ;


Brûle-les de tes flammes

Et réchauffe mon coeur

De leurs cris et leurs pleurs.



Sato

(26.11.2008)

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 22:50


Les déserts et les montagnes,
Les rivières et les marais qui stagnent,
Tous admirent le passage
De l'étoile filante, l'oeil du sage.

Silencieuse, resplendissante,
Elle crève le ciel d'une queue puissante
Et illumine le coeur des uns
Qui cherchent à l'atteindre de leurs mains.

Les autres se terrent, agonisent, peureux
Face à l'incarnation de leur Dieu,
Vengeur.

Mais bientôt tout disparait,
Illumination et plaie...
C'est l'heure.


White Feather
- 16.11.2008 -
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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 18:23
Il était temps de sortir. De faire fi de tout et de vivre, non ? On a laissé tomber ce petit coin de toile pour un plus grand rêve avec Y. Je me permets donc de vous présenter mes excuses pour cette disparition imprévue et de longue durée. Je ne vous avais pas oublié pour autant, et maintenant que je suis de retour, je me devais de replonger dans ces petites histoires.

Tout avait commencé un matin. Y. s'était levée avant moi et était sous la douche. Quand j'émergeai d'un sommeil sans rêve, j'ouvris les yeux sur l'écran de l'ordinateur allumé, avec une pleine page de : "Chine, Un pays de beauté sans pareil !" ; "Venez découvrir les merveilleux paysages, les fabuleux trésors... entrez dans les légendes de l'ancienne Chine." ; et d'autres titres racoleurs et expéditif dont je ne me souviens plus. Connaissant ma bonne fée, et quand bien même je venais à peine de me réveiller... je su que Y. avait une idée derrière la tête, et que cette idée, c'était la Chine. Nettement pas assez réveillé, je m'écroulais à nouveau dans mon lit pour chercher la solitude et la plénitude d'un matin qui commençait bien.
C'était sans compter sur ma démone d'Y. qui sortit de la douche et vint s'essuyer sur moi, me trempant par la même occasion... Plus possible de dormir. Et cette petite femme avait décidément bien une idée derrière la tête.

"Chéri... ?" Elle faisait une petite moue, et ses yeux de biches. "Tu m'aimes combien ?"
Et moi de rétorquer, tue-l'amour et anti-romantique : "Qu'est-ce que tu veux me demander ?"
Je dois l'admettre, ce n'était pas très gracieux de ma part, surtout que j'aimais cette petite bouille d'ange ! Mais que voulez-vous, je ne suis pas vraiment du matin, et puis j'avais une vague idée exorbitante de ce que toute cette histoire allait pouvoir me coûter.
Sa réponse ne se fit pas attendre, par le biais de son oreiller qu'elle me jeta sur la tête violemment en ayant l'air outragé par mon manque de compréhension.
"Je me rends ! Grâce ! Pitié pour un pauvre pêcheur que tu as tiré d'un si doux sommeil !"

Oui, je m'étais rendu, et perdu pour le reste de ces 100 prochains jours. Mais que voulez-vous ?
Alors nous avons fait nos valises, prit nos billets, réservez rapidement un hôtel là-bas et : Ciao Paris ! A nous l'aventure ! Je ne faisais pas si bien dire.
Ce fut 100 jours de rêves, de passions, de délires, d'aventures, de problèmes, de médisances, de désespoir, de vie.
La Chine est un pays très étrange, très disparatre dans la répartition des beautés. Les villes sont grandes, moches, surpeuplées, ... je n'ai pas vraiment aimé, si ce n'est que c'était à voir et folklorique naturellement. Ce qui m'a vraiment impressionné, ce fut les paysages naturel, vaste, majestueux, sauvage et paisible. Les forêts de bambous, les montagnes enneigées, les plaines verdoyantes, les cieux. Magique, majestueux...
Mais je veux garder ça pour moi en vous incitant à y aller.

Les mots volent les pensées... et altèrent les souvenirs.
Alors je garde toutes ces belle choses dans ma tête... c'est un peu égoïste, mais je suis persuadé que vous en feriez de même si vous saviez.


Je vous souhaite une bonne soirée !
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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 20:51

Hurle le loup, hurle !
Mécanique dépassée...

Chante l'homme, chante !
Mécanique épuisée...

Les larmes ruissèlent, les coeurs palpitent.
Les Anciens ne sont plus, les jeunes autistent.
Que sommes-nous ?
Qui sommes-nous ?

Perce-yeux chevauchait la pleine lune,
Visant en contrebas les restes fumant
d'habits, d'oublis et de runes
Que les pillards volaient impunément.
Chevauche, vole, détruit.
L'épée au clair et la fleur au fusil.
Les resquilleurs n'iront pas bien loin
Et finiront, morts, dans le foin.

Perce-yeux hurle à la mort,
Semblant, sanglant  et fort.
Il chevauche la haine, la peur ;
Il propage la peine et la douleur.

Deux pupilles sans vie,
Un regard meurtri,
Perce-yeux...




White Feather
- 6.11.08 -
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 21:08


Innocence,
Peine perdue,
Dans les plaines exigües
De notre conscience.

Poussière de lune, mousse de fortune... les taules se tordent et se confondent
Ne faisant qu'un avec un monde ; monde de peur, d'idées, de futur, de nouveauté... Encore Dieu
Soupirs, délires, fous rires, elixirs de jouvence et de jeunesse pour conserver la vie éternelle.
Cette vie qui s'en va, qui s'échappe de toutes les mains, tentant pourtant de les retenir... méritant.

Sommeil et rêve entourent ces murs, ces chaînes qui entrainent les hommes ; enchaînent les hommes.
Les lumières d'une ville, le silence des billes d'eau qui claquent sur le sol d'une cité endormie.
Innocence perdue, déboussolée, ravagée.
Pauvre terre, pauvre mère ;
Mère des hommes,
Comme pair.

Une brume dorée s'évanouit.
Innocence...
Conscience...


White Feather
- 2.11.08 -
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